Le manager est mort, vive le manager !

Soumis par teclib le
Olivier Bérut

C’est une certitude, les fonctions du manager sont en train de muter. Avant, être manager, c’était faire remonter et redescendre l’information. Mais celle-ci est partout et les collaborateurs y ont accès autrement…
Être manager, c’était savoir, aussi : un bon chef savait tout, il avait toujours des réponses. Mais face à la complexité de notre monde, le manager ne sait plus tout et doit faire preuve d’humilité… Par ailleurs, le travail n’est plus une valeur. Aujourd’hui, on ne travaille plus parce qu’il faut travailler…
Bref, les anciens rôles régaliens du manager sont tombés, le management est mort !

Pourtant, d’autres missions attendent le manager. Son nouveau rôle ? Être le gardien de la vision et du sens, le gardien des talents pour s’assurer que les collaborateurs s’épanouissent et grandissent en utilisant leurs compétences, et le gardien du coopératif afin de coordonner les talents individuels en talent collectif. Comment passer d’un travail vécu comme une contrainte ou une torture* à un travail qui donne un sens et de la joie ?

Deux sujets réenchantent le management : remettre les personnes au centre des organisations, et le projet de l’entreprise au service des collaborateurs, clients et parties prenantes.

Vive le manager ! Selon moi, il sera toujours là pour fixer le cap et prendre des décisions. Et il reste le gardien d’une mystérieuse alchimie : Vision + Talents + Coopération = Performances (économiques, sociales, sociétales et environnementales). Mais pour pouvoir s’occuper des autres, le manager doit s’occuper de lui-même. Il est indispensable qu’il se ressource, avant d’agir humblement et concrètement. Pour moi, être manager est une des plus belles missions dont on puisse rêver dans une entreprise ou une organisation. Cette mutation du métier est exceptionnelle et passionnante. Et GERME, qui offre du ressourcement aux managers, nous éclaire via des paroles de pairs et nous aide à nous inventer.

 

*L'origine étymologique du mot "travail" vient du latin "tripalium" qui désigne un instrument de torture à trois pieux.

 

 

QUI ME PARLE ?

Olivier Bérut, intervenant GERME depuis 2012 et membre du Conseil d’Administration depuis 2017, dirige le cabinet de conseil “On peut parfaire le monde”. Son objectif ? Aider les dirigeants et leurs équipes à développer et à réenchanter leur entreprise. Olivier a écrit une dizaine de livres dont le dernier, "La Joie d’être au monde", vient de sortir.
www.onpeutparfairelemonde.com

 

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